14/04/2014
ALAIN VERDIER
Alain Verdier est né en 1942. En 1967, il débute l’Aïkido à Clermont-Ferrand avec Gérard Blaize. Il continua à Paris toujours avec lui ainsi qu'avec F Emeriau, un élève proche de Noro Senseï, puis en 1976 avec Christian Tissier de retour du Japon et quelques années plus tard, Franck Noël. Déjà, le contact avec l'Aïkikaï était noué avec la venue régulière de Seigo Yamaguchi. C'est en 1984, à trente-deux ans qu'il part pour le Hombu Dojo. A l'Aïkikaï, il suivit Kisshomaru Ueshiba, Moriteru Ueshiba, Osawa Senseï, Ichihashi Senseï, Masuda Senseï et bien sûr Yamaguchi Senseï ainsi que Endo Senseï et Yasuno Senseï, puis Shibata Senseï pour trouver une technique plus carrée. Son séjour dura un peu plus d'un an.
Il est actuellement 6°Dan d’Aïkido (membre du Collège Technique de la FFAAA).
Il enseigne vers Bordeaux, Campus Aïkido, Dojo Salle Félix, Rue Jean Iriquin
33400 Talence.
ENTRETIEN 2003 AVEC ALAIN VERDIER
" L’EXPÉRIENCE TRANQUILLE"
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13/04/2014
CONTES ET RECITS DES ARTS MARTIAUX (Albin Michel 1981) #13
L'IMAGE D'ASARI
Maître Yamaoka Tesshu
A l'âge de 27 ans, Yamaoka Tesshu, qui était déjà un expert de sabre réputé, combattit avec Asari Matashichiro, lui aussi sabreur célèbre. Cette rencontre fut brève car Asari désarma rapidement son jeune adversaire. Bouleversé Yamaoka connut une détresse sans borne parce qu'il réalisa combien il manquait de maturité spirituelle. Motivé par cette rencontre, il redoubla d'efforts pour se consacrer entièrement à l'entraînement au Kenjutsu (Art du sabre) et à la méditation (Zazen). Désirant mettre à l'épreuve le niveau qu'il avait atteint après dix ans de cette pratique intensive, il rencontra de nouveau Asari. Au cours de ce second combat, il sentit combien son adversaire le dominait
et, paralysé par la maîtrise qui se dégageait d'Asari, il refusa de poursuivre le combat et reconnut sa défaite.
Maître Asari Matashihiro
Cette nouvelle rencontre l'impressionna tant qu'il fut désormais hanté par l'image d'Asari, image obsédante qui lui rappelait sans cesse sa médiocrité. Loin de se résigner, il intensifia sa pratique du sabre et de la méditation. Sept années passèrent quand, après une forte expérience spirituelle, il constata soudain que l'image d'Asari avait cessé de le tourmenter. Il décida alors de se mesurer une nouvelle fois à lui. Asari le fit d'abord combattre avec l'un de ses élèves mais celui-ci s'avoua vaincu dès le début du combat. Yamaoka rencontra alors Asari pour la 3ème fois. Les deux hommes se firent face un long moment, se jaugeant du regard. Soudain, Asari abaissa son sabre et déclara : " Vous y êtes, vous êtes enfin sur la Voie."
Maître Yamaoka Tesshu
source :http://munndialarts.com et contes et récits des arts martiaux de Chine et du Japon(Albin Michel)
12/04/2014
SHINGEN-KO FESTIVAL
Ce festival se produit chaque année à Kofu pour honorer Takeda Shingen, le célèbre chef de guerre de l'ère Sengoku. Le festival commence le 1er week-end d’Avril.
Le festival de cette année a eu lieu du 4 Avril au 6 Avril 2014.
il n'y a pas encore de photos de cette édition 2014 mais je posterai dés qu'il y en aura. En attendant, voici quelques photos d'éditions antérieures.
POUR AGRANDIR CLIQUEZ SUR LES PHOTOS
photos:http://traveljapanblog.com,http://www.ocf.berkeley.edu,http://www.goldenjipangu.com
Le vendredi autour de 17h00 au château de Maizuru, il y a un concours pour déterminer qui représentera l’épouse de Shingen dans le défilé le jour suivant.
Le vendredi : il y a des stands de nourritures et des jeux au château, dans le centre ville à Orion et la route de Ginza, aussi bien qu’à quelques autres endroits.
Le festival reprend le lendemain autour de 10h00. Il y a des événements au Takeda Jinjya l’après-midi et un défilé commençant devant la station de Kofu autour de 17h00. Le point culminant de la fête est ce défilé de l'armée Takeda, comprenant des citoyens locaux vêtus de costumes authentiques, les célèbres vingt-quatre généraux de Shingen et plus de 1 500 guerriers marchant avec des torches.
C’est le grand festival de Yamanashi.
Yamanashi a été fondée par Takeda Shingen. Un de ses hauts faits d'armes fut sa victoire sur Tokugawa Ieyasu à la bataille de "Mikata ga hara". Il entra dans la bataille à cheval surprenant Ieyasu Tokugawa.
On utilise le mot Fuurinkazan composé du kanji pour le vent, la forêt, le feu, et la montagne afin de décrire Shingen et ses techniques de combats. Il est dit que Takeda Shingen se déplaça comme le vent, mais aussi calme que la forêt avant d'entrer dans la bataille comme un grand feu tout en gardant une position forte comme les montagnes.
Sa devise était:
Rapide comme le vent,
Silencieux comme la forêt,
Destructeur comme le feu,
Immuable comme la montagne.
Bataille de Mikata-Ga-Hara
Shingen était servi loyalement dans la guerre par ses célèbres "vingt-quatre généraux."
24 généraux de Takeda Shingen.
Aujourd'hui, une grande statue de Shingen se situe à l'entrée sud de la gare de Kofu.
43°SHINGEN-KO FESTIVAL 2014
Le film Kagemusha par Akira Kurosawa (1980) a aussi été inspiré par sa vie. A suivre dans une
prochaine note.
http://www.yamanashi-kankou.jp
11/04/2014
SHOJI SEKI
Maître Shoji SEKI est né le 6 mars 1950, à Yamagata (Japon). Après avoir obtenu un diplôme de l’industrie technologique de l'Université de Musashi, il fut admis en 1973 comme professeur assistant à l'Aïkikaï de Tokyo.
Il a commencé à la fin des années 1960. Sa technique est rapide et précise. Seki Senseï répète la technique qu'il démontre de nombreuses fois, et il est possible de saisir les subtilités de ses mouvements par l'observation attentive.
Il fut influencé par le second Doshu, Kisshomaru Ueshiba et Osawa père, Kisaburo Osawa Senseï.
ll est aujourd'hui l'un des principaux collaborateurs du Doshu Moriteru UESHIBA et il jouit d'une grande notoriété tant au Japon qu'à l'étranger. Le Hombu Dojo le délègue pour diriger des stages un peu partout dans le monde, États-Unis, Brésil, Russie, Pologne, Israël, Argentine, Pérou, Lituanie, etc.
Par sa rigueur et sa volonté de transmettre la tradition de l'Aïkido telle qu'elle est enseignée au Hombu Dojo de Tokyo, il est l'un des représentants les plus renommés du Hombu. Il enseigne avec pédagogie un Aïkido fondamental dans le respect des principes et des bases édictées par Maître UESHIBA.
En Janvier 2014, il a été promu 8e Dan Aïkikaï par le Doshu Moriteru UESHIBA.
HIROSHI TADA SHIHAN AU SECOND PLAN
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SHOJI SEKI INTERVIEW "LE CONTRAT DE CONFIANCE"
SHOJI SEKI "L’ÂME ET LE CORPS DE UKE"
STAGE ÉTÉ 2014 BOULOURIS
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10/04/2014
TAKANORI KURIBAYASHI
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09/04/2014
SHAKUHACHI
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Le shakuhachi est un des instruments très populaires au Japon, faisant partie de la tradition japonaise.
Instrument à vent, le shakuhachi, aussi appelé « flûte de bambou » : c'est une flute droite à embouchure libre faite d'un épais bambou à plusieurs nœuds, en général sept dont l'intérieur est laqué.
Utaguchi en forme de croissant à gauche caractéristique de l’école Tozan et en forme de triangle à droite pour l’école Kinko
L’instrument présente cinq trous, dont un à l’arrière. La longueur normale du tuyau est de 54,5 cm. Il existe différentes tailles avec un son adapté à la taille, une flûte petite aura un son plus clair tandis qu'une flûte plus longue aura un son plus grave.
Le joueur de shakuhachi souffle dans son instrument comme on soufflerait dans le goulot d’une bouteille vide.
Instrument très simple, il est d'autant plus difficile à maitriser, mais il comporte une richesse incroyable de timbres se dévoilant avec la finesse de la pratique.
C'est au XIIIe siècle que le Shakuhachi de l'école Fuke fut introduit de Chine au Japon par le grand maître Hottô. Au départ, c'était un instrument religieux, puis il passa aux moines-guerriers, moines bouddhistes pèlerins appelés Komusô (ils portaient un panier un panier de paille sur la tête, manifestant l'absence d'ego).
Ils étaient connus pour leurs morceaux solo de shakuhachi. Ces pièces, appelées honkyoku ("pièces originales") étaient jouées pendant une pratique méditative appelée suizen, pour aumône, comme méthode pour atteindre l'illumination.
En 1871, sous l'ère Meiji (qui débuta en 1868), l'ordre Fuke fut démantelé pour son implication et son rôle actif dans le gouvernement des Tokugawa.
C'est à partir de cette époque que le Shakuhachi se démocratisa dans les classes bourgeoises citadines de la société via les récitals donnés en public.
Traditionnellement associé au koto et au shamisen dans le cadre des musiques du Bunraku (théâtre de marionnettes), il dépasse aujourd’hui le cadre des arts traditionnels japonais pour être utilisé en jazz ou en musique contemporaine.
Il avait le titre de trésor national vivant, décerné par l'Empereur. Il était le maître de la branche Chikumeisha, membre de l'école Kinko ryu.
Il fut l'élève de Shiro Yamaguchi.
Plus d'informations en cliquant sur ce lien :
Le shakuhachi > Une histoire exceptionnelle
sources wikipédia et http://www.lamediatheque.be
08/04/2014
TSURUZO MIYAMOTO
Tsuruzo Miyamoto Shihan est né en 1953.
Il avait 18 ans en 1971 quand il s' inscrit à l'Aïkikaï et a commencé sa pratique de l'aïkido. Ce qui l'attirait était la formation continue conformément aux budo traditionnel, sans le format de la compétition. Pendant quatre ans, il a suivi l'enseignement de Maître Suganuma Mamoru,
En 1975, il est entré au Hombu Dojo Aïkikaï de Tokyo, il a pratiqué avec Ueshiba Kisshomaru jusqu'au début des années 90. Il enseigne dans les universités, les clubs d'aïkido d'entreprises, et d'autres Dojos au Japon et à l'étranger. C'est lui qui a en charge le cours débutant au Hombu Dojo.
Il organise des séminaires dans plusieurs pays, comme les États-Unis, Israël, la France, l'Espagne, l'Allemagne et le Royaume-Uni. Sa première visite en Russie en 1995 dans une délégation dirigée par le Hombu Dojo Ichihashi Shihan. Depuis 1997, il enseigne chaque année en Russie.
En 1998 Tsuruzo Miyamoto a reçu 7ème dan en aïkido.
article du site de Guillaume Erard :
Entretien avec Miyamoto Tsuruzo Shihan : Apprendre à voir et à percevoir (Emmanuel Marès)
LIEN POUR D'AUTRES VIDÉOS :
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07/04/2014
YOKO OKAMOTO
Okomato Senseï a commencé sa formation en 1977 au Hombu Dojo,avec Ueshiba Kisshomaru jusqu'en 1979, puis en France avec Christian Tissier Shihan en 1979-1981. De retour au Hombu Dojo en 1981, elle suit Seigo Yamaguchi Shihan jusqu'à son départ pour les États-Unis en 1989. Elle a également étudié avec I. Shibata. Elle a fondé Portland Aïkikaï à Portland, Oregon, avec son mari Chris Mulligan Senseï en 1990. Elle est retournée au Japon en 2003 et a ouvert son dojo à Kyoto, le Nishinji dojo.
Actuellement 6°Dan Aïkikaï.
Lire ce court article de karatebushido sur ses débuts :
L'ARTICLE ENTIER EN PDF ICI
A VOIR SUR CE LIEN
DEMONSTRATION SINGAPORE FEVRIER 2013 YOKO OKAMOTO SENSEÏ
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06/04/2014
Contes et récits des arts martiaux Ed. Poche
L'archer
A l'époque du Japon féodal, un maître archer instruisait son élève.
L'art du Kyudo est long et difficile. Les années passent, la vie s'écoule comme l'eau profonde d'un grand fleuve.
Quand le maître entendit sonner son heure, il convoqua son élève :
"poursuis la voie que nous avons tracée ensemble, je t'offre mon arc, car là où je vais, je n'en ai plus besoin".
Puis il ferma les yeux.
Après les funérailles, l'élève se remit à l'entraînement, mais à sa grande stupeur, la cible au fond du jardin avait disparu !
Le temps s'écoule, et comme les distractions ne manquent pas dans la vie, il décida d'en profiter.
L'intervalle entre les entraînements augmenta de plus en plus, d'autant plus que les soirées en ville se prolongeaient,
les geishas charmaient davantage que les longues heures de tir à l'arc…
De loin en loin, l'envie lui reprit de s'entraîner, mais l'arc devenait de plus en plus dur à bander ;
et on se lasse vite des cibles choisies au hasard.
Mieux vaut se changer les idées dans le bar du coin !
Les années passent, jusqu'au jour où l'arme du maître fut mise en vente :
à quoi bon garder un arc qu'on n'arrive plus à tendre ?
05/04/2014
KOBAYASHI YASUO
Il est né en 1936 à Tokyo, dans un milieu aisé, son père étant négociant dans le commerce du riz. Pendant la seconde guerre mondiale, l'économie du pays était au plus bas et après les jours fastes vint la disette. Son quartier étant détruit, il se retrouva avec son frère à Fuji Yoshida dans la préfecture de Yamanashi. Là, il souffrit de malnutrition.
Il a commencé le Judo,en primaire. Au lycée, il pratiqua au Kodokan, il a donc profité de l'enseignement de Kyuzo Mifune Senseï entre autres. A ce moment un de ses amis, fils du Président de la Fédération de Iaido, lui proposa de découvrir l'Aïkido. En 1954, il se rendit à l'Hombu Dojo à Shinjuku. Hiroshi Tada était l'instructeur ce jour là. Cela lui plut énormément et sa fascination pour cette pratique grandira de jour en jour.
Quand il rentra à l'université, il pratiqua également l'Aïkido, fin avril 1955. Il vit O Senseï quelques jours après son inscription, bien que durant cette période, il vivait encore principalement à Iwama. Souvent,il parlait du Kojiki et d'autres concepts. Aujourd'hui, comme les autres, il regrette de ne pas avoir écouté plus intensément. Au début, il continua à pratiquer le Judo en même temps que l'Aïkido puis il se consacra uniquement à l'Aïkido.
Il a bénéficié de l'enseignement d'O SENSEÏ, du 2°Doshu Kisshomaru UESHIBA, de Koichi TOHEI, d'OSAWA kisaburo, de Morihiro SAITO, de YAMAGUCHI Seigo, de Sadateru ARIKAWA, de Hiroshi TADA, Nobuyoshi TAMURA, et de bien d'autres. La même année que lui débutèrent aussi Masamichi NORO, Katsuaki ASAI, Itsuo TSUDA, Yoshimitsu YAMADA, Mitsugi SAOTOME. André NOCQUET arriva également en 1955.
Pendant une pratique d'une semaine spéciale yudansha au Hombu Dojo, il vit SUNADOMARI Kanshu, TANAKA Bansen, HIKITSUSHI Michio, SHIRATA Rinjiro... et également Gozo SHIODA et SUGINO Yoshio du Katori Shinto Ryu, FUJITA Senseï du Ninjutsu ainsi que d'autres maîtres de différentes écoles invités par O Senseï.
Il a fondé à l'Université privée Meiji, le 1er Club d’Aïkido de cette université quand il était étudiant.
En novembre 1972, il ouvre un Dojo de 48 tatami à Tokorozawa, Saitama puis un deuxième un peu plus tard. Il convient avec le Doshu Kisshomaru Ueshiba de laisser ses fonctions au Hombu Dojo et se consacre pleinement à l'enseignement dans ses Dojos et ceux des clubs d’Aïkido des universités MEIJI, SAITAMA et de Sciences économiques de Tokyo. Depuis, Maître KOBAYASHI est à la tête de 120 Dojos affiliés à son organisation. En 1987, les Dojos KOBAYASHI sont récompensés par le Nihon Budo Kyogikai, pour l'excellence de leur organisation.
1st Aikido Friendship Demonstration
Yasuo Kobayashi, Yoshio Kuroiwa, Kanshu Sunadomari, Morihiro Saito, Shoji Nishio, Mitsugi Saotome.
1st Aikido Friendship Demonstration: Yasuo Kobayashi
En 1990, il est nommé 8°Dan Aïkikaï.
Il enseigne régulièrement à l'étranger.
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